d’après dvo.be

La vague de numérisation que nous connaissons actuellement a entraîné une forte augmentation de l’utilisation des factures électroniques. En effet, les entreprises prennent de plus en plus d’initiatives en matière de numérisation. Et à juste titre : après tout, la facturation électronique est devenu un moyen simple qui permet de travailler de manière plus efficace. Le soutien des autorités et des entreprises est cependant encore timide. Quoi qu’il en soit, il reste une marge d’amélioration certaine.

Selon une étude publiée par l’Agence pour la simplification administrative, pas moins d’1,04 milliard de factures ont été émises entre 2012 et 2017. Tant le nombre de factures B2B que celles envoyées à des particuliers ont triplé durant cette période. Excellent. Ou pas ? Analysons ces chiffres un peu plus en détails.

Supposons que l’ensemble des factures soient envoyées sous format papier, les coûts administratifs s’élèveraient à pas moins de 5,02 milliards d’euros au total. Si toutes ces factures pouvaient être traitées de manière électronique, ces coûts ne seraient « que » d’1,66 milliard d’euros. Franchir le cap de la facturation électronique pourrait donc faire économiser 3,37 milliards d’euros aux entreprises belges.

Observation

Il y a cependant un petit commentaire à faire pour nuancer ces « bonnes nouvelles ». De plus en plus d’entreprises facturent par voie électronique. Mais seulement 8,4% des factures B2B sont envoyées de manière électronique, via un fichier structuré. En comparaison, 56,6% des factures B2B sont envoyées par e-mail sous forme de fichier PDF. En ce qui concerne les factures de vente envoyées par voie électronique aux particuliers (B2C), une évolution similaire peut être observée. Dans ce contexte B2C, la facturation via un fichier électronique tombe à 5,8% contre 46,6% pour la facturation par e-mail.

Une meilleure efficacité

La tendance est clairement positive et c’est tout aussi clair que la facturation électronique est bien plus efficace que la facturation papier. Des recherches nous indiquent que le traitement d’une facture papier prend entre 3,7 et 12,2 jours selon l’organisation interne de l’entreprise. Et les coûts moyens s’élèvent à un montant compris entre 12 et 67 euros pour les factures qui posent problème. Mais la vraie optimisation passe par une facturation structurée au format UBL et non par PDF transmis par e-mail (bien souvent imprimés et archivés manuellement).

Le format UBL deviendra le nouveau standard dans le domaine de la comptabilité en ligne et de la facturation électronique. Il s’agit d’un langage numérique utilisé pour l’échange de factures électroniques entre entreprises. Son grand avantage, c’est que l’ensemble des informations sont reconnues de manière entièrement automatique. Même le scan est devenu superflu. La marge d’erreur est pratiquement nulle et la comptabilité 100% en ligne devient une réalité imminente.

L’avenir est numérique

L’avenir est numérique. C’est clair comme de l’eau de roche. Les avantages sont nombreux tant pour les entreprises que pour les comptables. DigiCrowd est une initiative novatrice portée par Sage, Wolters Kluwer, WinBooks et CodaBox. Il s’agit d’une plateforme intégrée qui permet aux entreprises d’accéder aux réseaux capables d’échanger les factures électroniques avec leurs comptables, de démocratiser l’envoi des factures électroniques et de promouvoir le format UBL comme standard de la facturation électronique.

(Cette contribution a été réalisée en collaboration avec CodaBox S.A. (Louvain)).

Pour plus d’informations : digicrowd.be